Alors dit comme ça, une fois encore, ça peut paraître un peu technique, mais retenez une chose… Quand vous cherchez à faire passer un message, quel qu’il soit, si vous faîtes intervenir les sens de vos interlocuteurs et que vous les combinez, vous faites passer le taux de rétention de l’information communiquée de 20% à 80% voire 85% !!
Soit une efficacité multipliée au moins par un facteur 4 ! pas mal non ?
Alors bien sûr, quand on parle d’outils immersifs, on pense instantanément à la réalité virtuelle et aux casques qui vont avec. Et là, la peur du vide vous saisit peut-être parce que vous vous sentez encore très éloignés de ce type d’outils et que vous ne voyez ni pourquoi, ni comment les intégrer à votre stratégie de communication ou à vos outils marketing ! (Lien ICI vers notre article à ce sujet)
Seulement voilà, les outils immersifs ne se réduisent pas (plus) à ça !
La réalité virtuelle, oui, mais pas que !
Les confinements, les mesures sanitaires, les restrictions de circulation ont obligé les entreprises à s’adapter de manière ultra rapide et efficace en un peu plus d’un an et aujourd’hui, de nouvelles les habitudes ont été prises, allant même jusqu’à restructurer les modes de collaboration au sein de nombre d’entreprises (télétravail/visio/webinars entre autres modalités). Les outils de communication à distance ont, dans le même temps, connus un essor sans précédent.
Et avec les outils de communication stricto sensu, les outils permettant le partage de contenus et notamment de contenus immersifs, ont aussi pris leur envol.
Et là, pas nécessairement besoin de casques de réalité virtuelle, dans bien des cas, une simple page web accessible depuis n’importe quel terminal permet de visualiser une expérience immersive !
Permettre, à distance, de visiter un site de production que l’on ne peut plus faire visiter, déambuler dans un showroom, ou visiter un site client remarquable, voici autant d’expériences qu’il a fallu rendre possible pour permettre à la relation, notamment commerciale, de continuer à exister de manière efficace, alors qu’il était devenu impossible d’aller simplement rencontrer ses clients ou prospects.
La formation a elle aussi largement commencé à opérer ce pivot en introduisant de plus en plus largement le concept « d’immersive learning », le pas d’après du désormais incontournable « e-learning ».
Et là encore, compte-tenu du fait que tout le monde n’a pas (encore 😊), sous la main, un casque de réalité virtuelle, l’imagination des éditeurs a fait des merveilles.
Seulement là encore, réaliser des visites immersives, ou créer des showrooms virtuels, affaire de spécialiste et obligation de partir de zéro, me direz-vous !?
Et bien, oui… Mais non !
Oui, parce bien sûr, il peut être souhaitable de partir d’une séquence filmée en 360° pour permettre de toucher efficacement le spectateur.
Non, parce qu’en fait ce qui compte, c’est la spatialisation de l’information, c’est-à-dire répartir les contenus informatifs ou démonstratif dans un « lieu » que l’on manipule à sa guise (avec la souris) et au sein duquel, on va pouvoir « déambuler » librement, ou suivre un parcours tracé pour nous.
Concrètement, ca veut dire qu’à la manière dont on parcourt une exposition, en s’arrêtant à chaque nouvelle œuvre pour la contempler, accrochée au mur, il est possible de ressentir l’immersion dans un showroom virtuel en créant un espace en 3 dimensions, dans lequel on vient « accrocher » des photos 2D ou des descriptifs. Le visiteur se promène à son rythme et à sa guise dans l’espace mis à sa disposition et découvre les contenus à mesure qu’on les lui propose.
Et ça, ça change tout, car les descriptifs et les photos 2D de vos produits, vous les avez déjà !